Cantine éphémère du 21 mai au théâtre de l'Iris
Cantine éphémère du 21 mai au théâtre de l'Iris
Dans le cadre du Festival Brut de Fabrique
Le 21 mai, au théâtre de l'Iris, Les Petites Cantines et le théâtre vous proposent un moment gourmand et un spectacle dans le cadre de Villeurbanne Capitale Française de la Culture.
Au programme :
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Plus d'infos sur le spectacle :
Objections
Par le 3e cycle COP du Théâtre de l’Iris / ENMDAD
Ils sont deux, et ils s’opposent. Un homme et une femme, ou deux hommes, ou deux femmes, ils règlent leurs comptes. Ils sont deux, mais s’ils sont ensemble encore, c’est pour s’acharner l’un contre l’autre. Sur tout. Leurs goûts, leurs maladresses, leur sexualité évaporée, leurs peurs et leurs doutes, le temps passé. Il y a entre eux encore un chien qu’ils ne sortent plus. Il y a l’espace commun, intime, qu’ils ont scindés en deux terres distinctes, qu’ils sont tentés d’annexer. Et ils s’oppressent, s’assignent en justice ou s’offrent en pâture. Ils se sont aimés, mais n’ont plus su quoi faire du temps qui érode tout, et ils en sont là. Ils s’affrontent. Sans merci, sans tendresse, sans ménagement.
Objections, c’est un matériau écrit pour des couples de comédiens, apprentis ou confirmés, c’est une machine à jouer, un instrument de torture, un outil de dissection des rapports amoureux quand tout pourrit dans la routine, le non-dit, le confort, quand tout finit. Mais on leur laissera une chance, peut-être, pour sortir de cette boue des meilleurs sentiments piétinés, pour reconstruire.
Objections, ou Faire un trou dans un Soulages, c’est un ensemble de dialogues assassins, des allumettes qu’on enflamme, des mèches qui brûlent, une explosion qui menace, et le soleil qui peut-être finit par crever les nuages gris. Une araignée noire sur un drap blanc. C’est un exercice de style et une pièce de guerre domestique. L’étude d’une histoire à deux qui s’effiloche en morceaux de vieilles peaux de chagrins, de frustrations, de manques, d’incompréhensions. Et peut-être, quand même, un espoir qui luit, là-bas, comme un reflet de soleil flamboyant sur un monochrome noir.
Texte et mise en scène : Pierre Notte
Jeu : Julien Buvat, Kadiatou Camara, Antoine Catinaud, Louise Dailloux-Masiuk, Letizia De Vos, Clélia Dupasquier, Romain Dzian, Laodicée Hazim Terrasse, Pablo Le Magoarou, Tamara Muret, Mathilde Rock, Sébastian Touzet
À partir de 12 ans
Durée : 1h15
suivi de
Contribution aux imaginaires en cours
Par La Cieclande
Une autrice de bande-dessinée est à l’arrêt dans sa nouvelle création. Alors qu’elle n’a aucune expérience du militantisme de terrain, son amie d’enfance Anna la propulse entre un mur de gendarmes et un groupe de zadistes pendant une opération d’expulsion. Ses idéaux et ses certitudes se frottent à la dureté du réel, à la diversité d’une communauté, à l’oppression et à la précarité de la lutte.
Issu d’une adaptation libre de La Recomposition des mondesd’Alessandro Pignocchi, ce travail est une proposition scénique, toujours en état de recherche, autour des thèmes proposés par l’auteur dans sa bande-dessinée.
D’après La Recomposition des mondes d’Alessandro Pignocchi
Mise en scène collective
Jeu : Mariochka, Anne-Laure Rampon, Mathilde Dumoulin & Guillaume Gladieux
Écriture et Scénographie : Vanina Arnould
Création sonore : Quentin Baret
Création lumière : Mattéo Le Nestour
À partir de 12 ans
Durée : 1h15